jeudi 19 février 2009

Jours 25-26-27: Puerto Vallarta - 18-19-20.02.09











Scotchée sur ma chaise longue, premier rang sur le Pacifique, j’ai observé les vagues immenses, le ressac sur la plage et je me suis décidée à plonger dedans. Prudemment au début, pour tester l’eau : tiède. Et ensuite la profondeur : je n’aime pas les eaux profondes, je nage mal. Je me suis aventurée un peu plus loin subissant les secousses du ressac avec gaieté. Tout â coup G. a dit : en voilà une grosse…Je ne l’ai pas cru. Mon erreur. Elle m’a emportée, culbutée, j’ai avalé 2 verres de sable, une pinte d’eau, le haut de mon maillot s’est retrouvé sur mes genoux et l’instant d’après j’ai écroué brusquement sur le rivage comme une bouteille sans message dedans, Je me suis relevée (sonnée) avec le peu d’élégance qui me restait, et j’ai entendu G. le petit malin qui me criait en riant : ‘on a vu tes lolos!’

Bon ben, j’ai regagné ma chaise longue et j’ai décidé de prendre ça zen dorénavant : je n’ai plus l’âge pour ce genre de folie. Mémé va lire.

La deuxième surprise de la journée est arrivée un peu plus tard alors que je commençais à somnoler : les envahisseurs! Bijoux, foulards, beignes, homards, chapeaux, crème glacée, poupées, la seule chose que l’on ne m’a pas offert est un piano à queue! J’ai calculé un ratio de 5 vendeurs par touristes-plagistes à un rythme de 2 vendeurs la minute en début d’aprem, pouvant aller jusqu’à 6 la minute vers la fin d’aprem. Je me suis réfugiée à la piscine après 2 jours de ce cirque. Ah la vie de touriste n’est pas de tout repos. Il est grand temps que se termine ces vacances! (est-ce que je suis convaincante?:)))))))

Les images que je retiens de Puerto V ce sont ces superbes sculptures sur le front de mer.
En suivant le ArtWalk , j’ai découvert une sorte de ‘quartier latin » (cé le cas de le dire!) : quartier un peu éloigné de la zone d’hôtels ou on se trouve présentement.. Donc moins bruyant, tout blanc, petits cafés, restos branchés, belles galeries d’art, mas caro! Artistes mexicains ‘outstanding’, galeristes franco, italo et même corses et quelques américains gays. Toujours pareil : trouve des belles places….

Si j’habitais à PV, en hiver, ce serait dans ce coin-là probablement. En haut de la colline, pour le point de vue sur le Pacifique et pour l’ambiance. Mais je n’ai pas vu de Provigo : ça me chicotte.
G. dit qu’il n’a pas vu d’endroit qui l’ait séduit au point de vouloir y passer 2 mois en hiver. Moi je pense qu’il changera d’avis après-demain quand il retrouvera ses bottes et sa tuque.
Ce blogue se termine ici. Merci aux personnes qui m’ont communiqué leurs impressions par mail, chemin faisant. Ça aide l’imagination quand on pense qu’il y a quelqu’un qui rigole ou roule les yeux au plafond, à l’autre bout.

À bientôt!
Samedi à Guadalajara ( hôtel de l'aéroport) Départ dimanche. Arrivée à ? ( précision dans prochain message, dans lequel nous ferons aussi la synthèse du viaje)

















lundi 16 février 2009

Jour 23 et 24: S.M. Allende et voyage vers P. Vallarta - 16/17.02.09

Jours 22 - Tel qu'annoncé par Claire hier, nous avons réservé toute la journée pour se promoner dans les rues et les boutiques de SM Allende. Pour ma part, le matin, j'ai préféré une visite au dentiste au magasinage(pure coincidence), mais l'après-midi, après le diner, on s'est reposé, façon Claire (lire "shopping"), finalement, nous avons acheté quelques bibelots dans l'un des édifices que voici.


















J'ai oublié de vous dire ou nous avons logé. Voici quelques images du B&B et de l'inoubliable Camino.
Le pauvre chien, amené des USApar Cynthia, la fille de la patrone, est enfermé dans la cour intérieure (le "patio") entouré des chambres. La nôtre étant la plus éloignée, cela nous a valu une marque affectueuse mais un peu odorante, devant la porte. Le deuxième jour, le brave animal avait laissé la chose sur un rebord à un pied du sol, pour éviter que le personnel n'ait à se pencher. C'est fin ces petites bêtes là. Le troisième jour, quelqu'un avait trouvé la solution (Lui faire faire une marche peut-être ?)

Jour 23 - Le lendemain de bonne heure, vers 6h30, nous avons pris la route de S. Miguel à Puerto Vallarta, via Guanajuato, Leon, Gualdalajara, quelques 700 km). On allait réussir un trajet record (autour de 8h), lorsque notre pauvre véhicule nous a lâché, protestant contre les topes. Un pneu crevé. Un fil qui pendouille sous le véhicule. Heuresement, rapidement, trois pesonnes sont venues nous dépanner dont le mécanicien dont j'ai du déranger l'épouse, l'annonce du service étant écrite en grosses lettres sur leur logement privé. Pas évident.

Finalement, nous sommes arrivé à Puerto Vallerta, sur la côte du Pacifique. Le premier hotel que nous avions réservé nous logeait au 5ème, sans ascenseur. Nous avons réussi à faire annuler la réservation sans frais. Puis au troisième hotel, miracle! Une belle suite sur la magnifique plage de Puerto Vallarta, près du centre ville.

On s'est assis sur la plage peu après le coucher de soleil et Claire a déclaré "Je ne bouge plus d'ici les 4 prochains jours". Pour ma part, j'ai regardé avec plaisir Claire "tester" l'eau, pendant que passaient derrière elle les pélicans du coin. Quel spectable attendrissant!


dimanche 15 février 2009

Jour 22: Guanajato - 15.02.09

Dès le lever des corps, G déclare que San M de Allende ne vaut pas le détour (nous avons réservé pour 3 jours) et qu’il faudrait dès ce matin aller à Guanajuato, vivement recommandé par le guide ( lire ‘la bible’) Voir, pour satisfaire sa soif oculaire de beaux paysages et d’architecture mauresques (?) . Ce célèbre village est situé à 90 km de S.M.de Allende, là-bas dans les montagnes. J’ai négocié dur et nous sommes arrivés à une entente : Guana aujourd’hui avec retour vers 17h et repos complet (lire ‘shopping’) demain à San M de Allende.

À 10 heures, j’ai pris le volant et conduit non stop à 130km heure sur une route plate et déserte. À 11h20 nous serpentions les 6 tunnels noirs, construits sous la ville de Guana (ancienne ville minière, z’aimaient ça creuser) et à 11h30 j’étais assise devant un plat de pollo nappé de sauce mollo dans l’éclectique café Truco7, dans la rue du même nom.

La sauce mollo est faite à base de cacao (pourraient pas faire des barres de chocolat comme tout le monde avec leu chocolat!), J’ai légèrement trempé les petits flocons de poulet soigneusement extirpés des tortillas que j’ai tout aussi soigneusement mis de côté parce qu’un mois de cuisine mexicaine (enchiladas, fromage, guacamole, et autres tacos) a vite eu raison de l’unique agrafe de ma brassière qui commence à se distendre dangereusement. (Ouf qu’on me donne le prix pour la plus longue phrase!) Bref, c’était pas mauvais. Le décor du café, lui, est assez spé. J’ai pris quelques photos : Christ en croix fabriquée avec du bois de mer côtoyant un vieux fer à repasser accroché sur le mur; une lettre encadrée du MOMA de New York attestant que le proprio du café a bel et bien payé son dû de 25$ en 2005 pour être membre. Et des petites coupures de billets de banque provenant de tous les pays du monde. Et des peintures étranges. Le café rempli de belles gens, jeunes et rieurs (oui il me semble que l’adjectif est féminin lorsque placé avant le mot gens et reprend le masculin pour les adjectifs placés après : !%$#@*&?!)

Les images ci-après illustrent les choses qui ont attiré notre attention dans le ‘pas à pas’ – du Guide Voir 2008. G. a succombé une fois de plus à sa manie de voir les choses de haut mais cette fois un funiculaire avait été prévu pour ce genre d’avidité spirituelle! Les vues de la ville n’ont donc pas coûté une seule goutte de sueur. (Inutile de rappeler qu’ici il fait 28 degrés et un soleil de plomb) Moi j’en pouvais pu, j’ai attendu, mauvaise joueuse, à côté de la porte de la cabine, que monsieur revienne de son high .::::)

Une autre route pour le retour a permis au conducteur (G) d’expérimenter de nombreuses sinuosités dans les montagnes et, au passage des petits bleds, des dizaines et des dizaines de topes*, toutes aussi hautes les unes que les autres. Arrivé à S.M de Allenda, y était pu parlable.

Suis allée nous chercher une grande pizza pour apporter, chez Mama Mia, j’ai ôté ma brassière et j’ai goinfré comme un mammifère inquiet.

Casa Carmen, San Miguel de Allende, 16 février 09
*Voir chronique hier













Jour 21: S. Miguel de Allende - 14.02.09

Le matin, nous avons vaillamment entrepris le transfert de Morelia vers San Miguel de Allende, ville mythique des nord-américains qui désirent prendre une retraite sous un éternel printemps, des boutiques d'arts et des cafés et restaurants dépaysants.
Quelques 5 heures et 200 topes plus tard (topes: petites bosses intégrées malicieusement à même la chaussée pour modérer les transports des mexicains au sang chaud, ainsi que les miens) , nous y sommes arrivés.
La premières chose qui frappe en arrivant au Centro historico est cette énorme cathédrale dont je reparlerai plus loin. Sur la place principale, nous retrouvons les vendeux de bébelles qui me rappellent, tout comme à Morélia, que c'est aujourd'hui la St-Valentin.



C'est le jour qu'ont choisi deux jeunes d'environ 18 ans pour se marier en grandes pompe à la dite cathédrale avec limo et mariachis à l'appui. Croyez-moi les jeunes, un premier marriage est toujourjours une erreur, mais on va pas vous le dire en ce si beau jour.





Peu impressionné par tout ce brouhaha, un cheval regarde la scène avec mélancolie. Il aurait aimé qu'on fasse appel à ses services plutôt qu'à une vulgaire limo sans âme.



De retour à la cathédrale, notez la différence d'opulence entre la dame à l'entrée et l'ampleur et le coût de l'édifice. À l'intérieure on retrouve une scène sculptèe très réaliste des souffrances du sauveur, crucifié entre deux larrons (devinez lequel est le mauvais larron).















Pour nous remettre de ces émotions, et de bien d'autres qu'ils serait trop long de raconter, nous avons dignement célébré la fête de l'amour dans notre chambre, avec Chardonnay Queue jaune (notre favori), Pâté à la viance de chez Fauchon et Camenbert, tous trouvés dans une boutique non loin de notre hôtel. Remarquez aussi sur la table les deux petits coeurs allumés qui nous représentent bien - une trouvaille de Claire. Le repas s'est terminé par quelques lampées de délicieux Tequila, pour la touche Mexicaine.
Hasta luego.


samedi 14 février 2009

Jour19: Morelia - 13.02.09

Arrivée à Morelia : Partout dans la ville on annonce la Dia de l’Amor : impossible de passer à côté : des cœurs, des ballons, des fleurs partout partout.
Pour les inquiets de ma petite personne, les événements de tirs de Grenade hier à Uruapan qui ont fait qq morts, ont eu lieu à égale distance de Patzcuaro ou nous étions, mais dans le sens inverse. Mis à part ce triste événement, la journée de l’amour (st Valentin) se prépare dans la ville historique en décor et en musique.
Midi à l’hôtel la Soledad au décor enchanteur: on prend soin de nos bagages, de l’auto. Et nous on part à la découverte de la ville mais cette fois avec la résolution de suivre religieusement la proposition ‘pas à pas’ du Guide Voir. On l’a pas regretté Musée d’histoire et archéologie : gratos pour les ti vieux comme nous. (on m’a même pas demandé ma carte d’étudiante, suis vexée là : en rentrant je me fais botoxée). Gilb a entrepris de tout décrypté les textes des documents exposés. J’avais fait 3 fois le tour du musée et il n’en était qu’à la première salle!

J’avance dans ma compréhension des figurines caterina : Ai parcouru un livre dans une librairie sur l’obsession du culte de la mort chez les xcain-es . L’ai pas acheté : trop lourd- je reviendrai un jour de toutes façons.

Mon corazon n’a pas pu rejeter l’offre d’un cireur de chaussures : ses chaussures 'méfistos’ étaient comme neuves. Du coup il a décidé de se faire couper les tifs et de s’habiller propre pour m’inviter à la promenade du soir sur la grande place! J’ai pris un petit ‘cone’ de crème glacée pour ajouter à la douceur du moment. Il m'a offert son bras comme dans les films français de Jean Gabin. C'tait romantik
Spectacle de danseurs claquettes aux masques de vieillards sur la place . Réjouissant.

Ville historique très européenne d’allure avec touche mexicaine, en exemple : voir photo de gargouille à tête de croco : c’est mon corazon qui l’a spotté. Quelques photos de l’architecture de la ville y compris la plaque ronde qui couvrent les trous d’hommes ( belle gravure ,non?)

J’écris ceci au petit matin dans la cour intérieur de la casa La Solidad. Les cloches de la cathédrale annoncent 7 heures am, le déjeuner est servi, c’est officiellement la DIA DE L’AMOR. Je vous la souhaite douce, tendre et gourmande